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Cavaillon - Hôtel d'Agar

Pourquoi retourner, année après année voir les crèches de l'Hôtel d'Agar? Tout simplement parce que la famille Morand ne cesse d'enrichir ses collections et nous révèle des surprises.

Depuis 2013, le nombre des santons qui compose le petit peuple de la crèche s'est agrandi jusqu'à atteindre 300 sujets: les Napolitains du XVIIe au XIXe siècle , les Provençaux, en papier mâché ou en cire de 1750 à 1850 ….

La nouvelle salle d'Orphée présente même les moules destinés à leur fabrication .

En cette période hivernale, on découvre au rez de chaussée des soufflets très rares de la Renaissance française et italienne. Suspendus ou à plat, en bronze ou en noyer, ils présentent des scènes mythologiques ou tirées de la bible .

Toujours au rez de chaussée, nous retrouvons une multitude d'objets liés au culte religieux, croyances humaines et mythes: des centaines d'ex-voto, reliquaires, paperolles d'origine royale, des santibellis, et une pièce où est exposé un des plus vieux meubles de pharmacie de France .

D'étage en étage, d'oeuvres précaravagesques du XVIe à des œuvres influencées par Caravage, Guilhem Morand nous prépare au clou de la visite , celui de la présentation des Caravage de Peiresc: «le martyre de St Sébastien« et la «peinture du pardon» attribués longtemps à Finson et provenant de la collection prestigieuse de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc qui les a introduit en France en 1613 .

Guilhem Morand nous révèle l'histoire de ces toiles sous forme de véritable roman-feuilleton et celle de leur acquisition tout aussi rocambolesque .

Pour couronner cette présentation, l'épée supposée avoir appartenu à Michelangelo Merisi, chevalier de Malte plus connu sous le nom de Caravage s'expose devant nos yeux ébahis et admiratifs .

2013...2016 ( les chafarcanis)....2019... Quel sera le motif de notre prochaine visite?

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